Né en 1956, José Acquelin a voyagé sur les lettres de l’océan Atlantique et syntonisé sa voix au micro de la poésie, où, devant un auditoire qui ne cesse de s’agrandir, il donne le là. En 1987, il jetait son Tout va rien dans la mare, puis son Piéton immobile sur le pavé des lettres québécoises. Ses thèmes sont simples et universels : l’air, le ciel, le soleil, l’amour, la mort, l’être et le néant. En bref, il embrasse le spectre des sentiments de vivre sur terre.
Deux grands cycles voient le jour, celui de la Critique de l’horizon pur, en poésie, et celui des journaux, qui culmine avec ses Libertés de la solitude. De cahier en cahier, cet ambidextre jongle avec les mots et les planètes, en prestidigitateur qui fait apparaître l’Anarchie de la lumière dans les néantailles miroitantes de la rhétorique. Pour nous, il roule sa boule avec style dans l’heure bleue adriatique de Zeugma.
José Acquelin en quelques livres :
Tout va rien suivi de Le piéton immobile, Montréal, l’Hexagone, 2000.
Critique de l’horizon pur : L’absolu est un dé rond, 2006; L’infini est moins triste que l’éternité, 2009; et Le zéro est l’origine de l’au-delà, 2011, Montréal, Les Herbes rouges.